Lettre #3 - Troisième jour.
Mercredi 18 septembre 1865.
"Chère Claire,
J'ai quelques notes de musique originales qui me viennent à l'esprit depuis que nous ayons commencé cette correspondance. Tout m'inspire. Mais il est vrai que je vais me ressourcer le plus souvent possible auprès d'une mare dite aux sangsues qui se trouvent sur notre propriété.
Je sais que c'est le petit cour d'eau de La Tuyolle qui a donné le nom à votre propriété et qui finit allègrement sa course dans une pièce d'eau qui jouxte la rue de La Tuyolle.
Auriez-vous l'amabilité de me rejoindre lors d'une prochaine après-midi pour que nous puissions nous rendre en promenade rendre visite à cette mare aux sangsues si charmante ?
Votre dévoué, Benjamin".
"Cher Benjamin,
C'est volontiers que je viendrai avec vous me promener jusqu'à votre mare.
J'aime me promener dans cette ville de Taverny, loin du vacarme de Paris. Tout y est calme et reposant.
Chaque après-midi, je fais un tour de calèche accompagnée par ma gouvernante et mon fidèle écuyer. Les sabots de mon cheval résonne sur les pavés des rues et j'aime contempler la vie simple des paysans qui s'en retournent dans leurs foyers après une journée de labeurs aux champs situés dans la plaine de Taverny.
Les produits de cette terre tabernacienne sont de bons produits que j'aime réserver pour mes invités lors des réceptions. Je comprends aisément que les Parisiens en sont demandeurs tant la qualité de ces produits est indéniable !
Je ne suis retenue par aucune obligation ce dimanche. Est-ce pour vous la même chose ?
Claire."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire